Les attaques informatiques un nouveau risque

26 mai 2017

Cyberattaques des banques et entreprises

Wanna Cry a infesté plusieurs centaines de milliers d’ordinateurs la semaine dernière. Il s’agit tout simplement de la plus grande attaque de l’histoire. Et encore a-t-elle été stoppée suite à une erreur identifiée par un simple informaticien. Sinon les dégâts auraient été encore plus importants. Ce virus est un  ransomware ( logiciel de rançon ) qui bloque l’accès de l’utilisateur à son ordinateur. Et ce jusqu’à ce qu’il envoie de l’argent en échange d’une clé sensée lui redonner les commandes.

Les particuliers n’ont pas été les seuls victimes, des entreprises et des institutions ont également été touchées. Alors que l’on s’attend à ce qu’elles bénéficient de systèmes informatiques fiables et protégés. C’est le cas de plusieurs  hôpitaux anglais. Du constructeur automobile Renault, qui a arrêté plusieurs usines pour éviter la propagation du virus, du groupe de télécom espagnol Telefonica etc.

 

 

Les banques très sécurisés

Les banques possèdent des systèmes très sécurisés. Mais sont-elles pourtant à l’abri. Nullement, car la Banque centrale de Russie a été affectée par Wanna Cry. De son côté l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) envisage de tester les dispositifs.  De cyber -sécurité des grandes banques de l’Union européenne. En effet, de plus en plus ciblées par des attaques informatiques d’ampleur. La première cyber-attaque de masse ciblant un établissement bancaire européen remonte à novembre 2016. Il s’agissait de Tesco Bank, filiale de la chaîne de supermarchés britannique. Victime d’un piratage ayant touchés les comptes de 40 000 clients. Dont 20 000 avaient subi des retraits frauduleux. En janvier 2017, une attaque en déni de service a visé plusieurs des plus grandes banques britanniques. Et ce au point de rendre les services en ligne de Lloyds Bank indisponibles pendant deux jours.

 

 

Les cyber-attaques en hausse

Les cyber-attaques en hausse. Les tentatives de fraude en ligne sont bien comprises. En outre de récents piratages de systèmes de paiement bancaire. Par exemple celui du système SWIFT  illustrent le fait que les institutions peinent à démontrer leur capacité à faire face à la menace croissante d’intrus. Par ailleurs ils réussissant à accéder de manière non autorisée à leurs données et systèmes essentiels. De telles intrusions ont potentiellement des conséquences dramatiques. Ainsi ils peuvent provoquer des pannes des systèmes, voire des pertes définitives de données.

 

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