L’effondrement de l’union européenne est imminente

27 avril 2017

Accord de libre-échange

 

Nick Giambruno : Doug, vous avez prédit la chute de l’Union européenne il y a quelques années…. Qu’est-ce qui a changé depuis ?

Doug Casey : La situation s’est empirée. L’inévitable est maintenant devenu l’imminent.

Tout d’abord l’Union européenne était, à la base, un accord de libre-échange entre quelques pays. D’abord, elle est devenue une gigantesque bureaucratie dysfonctionnelle et tentaculaire. Le libre-échange est une excellente idée. Cependant, il n’est pas nécessaire de légiférer ce libre-échange  c’est presque une contradiction dans les termes. Un accord de libre-échange entre les différents gouvernements n’est pas indispensable pour commencer librement. Un pays intéressé par la prospérité et la liberté n’a qu’à éliminer toutes les taxes à l’import-export, ainsi que tous les quotas. Lorsqu’un pays impose des tarifs ou des quotas, il se met lui-même sous embargo et tire dans le pied de son économie. Les sociétés devraient pouvoir commercer avec qui elles veulent pour leur propre avantage.

Mais ce n’est pas ce qu’on fait les Européens. Les eurocrates, au contraire, ont crée un accord de la taille d’un bottin téléphonique, en réglementant tout. C’est le problème de l’Union européenne. Ils disent que c’est pour le libre-échange, mais en fait c’est pour une idée arbitraire de  » commerce juste et équitable « , ce qui revient à tout réglementer. En plus des conséquences économiques désastreuses, cela crée de l’incompréhension et de la confusion dans l’esprit des gens. Tout d’abord, Bruxelles constitue une couche supplémentaire de bureaucratie par-dessus les couches nationales et locales avec lesquelles l’Européen doit composer.

 

 

L’Union européenne

En premier lieu, l’Union européenne à Bruxelles est composée d’une classe dirigeante de bureaucrates extrêmement bien rémunérés. Tout d’abord jouissant de bénéfices extraordinaires, avec leur propre culture interne. Il faut dire que c’est exactement le même type de personnes qui vivent dans leur bulle à Washington, D.C.

Pour débuter, l’Union européenne a été construite sur du sable. Premièrement elle était vouée à l’échec dès le départ. L’ idée ne pouvait faire long feu, étant donnée que les Suédois et les Siciliens sont aussi différents les uns des autres que peuvent l’être les Polonais et les Irlandais. Il existe des différentes linguistiques, religieuses et culturelles, et les niveaux de vie sont très divergents. Les constructions politiques artificielles ne durent jamais. L’Union européenne, c’est parfait pour  » l’élite  » de Bruxelles, mais pas si parfait pour les citoyens.

Dans le même temps, il y a une force centrifuge à l’intérieur de ces pays européens. En Espagne, les Basques et les Catalans veulent leur indépendance, et au Royaume-Uni, les Ecossais voudraient que ce Royaume soit un peu moins uni. Il faut se souvenir qu’avant Garibaldi, l’Italie était composée d’un grand nombre de petits duchés et principautés. Où l’on parlait sa propre variante de la langue italienne. C’était également le cas pour ce qui est aujourd’hui l’Allemagne, avant Bismarck, en 1871.

En 2014, 89 % des Vénitiens se sont dits favorables à une séparation avec l’Italie. La région du Tyrol du sud, où 70 % des gens parlent l’Allemand, a un fort mouvement indépendantiste. Il y a des mouvements similaires en Corse et dans une demi-douzaine de départements français. Même en Belgique, fief de l’Union européenne, la probabilité que les Flamants deviennent un jour indépendants est élevée.

Il y fort à parier que, à l’avenir, les pays restants de l’Europe s’effondreront.

D’un point de vue strictement philosophique, l’idéal ne serait pas un gouvernement mondial, ce que  » l’élite  » préfèrerait, mais plutôt environ pour la liberté et la prospérité.

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