Après l’échec du système financier européen

14 décembre 2016


L’or grimpera

Alea jacta est les dés sont jetés  pour l’Europe et l’Union européenne. C’est ce que a dit César au moment de franchir le Rubicon, en 49 av. J.-C. Dans sa marche vers Rome, un évènement à l’origine de changements majeurs dans l’histoire de l’Europe. Tout d’abord, le référendum italien qui s’est tenu le 4 décembre dernier a une importance similaire. En tout premier lieu, le vote du Brexit, lors duquel les Britanniques ont décidé de sortir de l’Union européenne.

En effet, ceci, a sonné le début de l’éclatement de cette construction artificielle de 500 millions d’individus gouvernés par une élite à Bruxelles. Non élue et qui n’a pas de comptes à rendre. Pire encore,l’euro est une papier-monnaie artificielle, utilisée par 19 des 28 pays de l’Union européenne. Il faut dire que tous les papiers -monnaies créés artificiellement finissent par ne plus rien valoir, mais utiliser une même devise pour 19 pays avec des cultures différentes.

Donc, des taux de croissance, de productivité et d’inflation radicalement différents, mène au désastre. C’est pourquoi l’Italie, la Grèce, l’Espagne, le Portugal et plusieurs autres pays européens sont en faillite. Ils ont été contraints d’utiliser une monnaie qui les a rendus complètement non compétitifs et incapables d’exporter ou de fonctionner. Au même moment, l’Allemagne a bénéficié d’un euro faible, ce qui a grandement aidé ses exportations.

 

 


Le sombre destin de l’Europe


Le référendum Italien de dimanche dernier changera le destin. Non seulement de l’Italie, mais de l’Europe et du monde entier. Le Brexit nous a montré, pour la première fois, à quel point les élites et les gouvernements occidentaux sont totalement déconnectés du peuple. La victoire de Trump à l’élection présidentielle américaine confirme ce même phénomène. En Italie, les gens en ont assez du gouvernement Renzi. Celui-ci a perdu le référendum sur la constitution italienne.

On le voit comme un vote de protestation contre le gouvernement Renzi. Fait intéressant à noter, Renzi est le seul leader européen à avoir officiellement endossé Hillary Clinton. Et cela risque de lui coûter cher. La plupart des leaders européens détestent Donald Trump, mais aucun n’a été assez stupide pour soutenir Hillary Clinton.

 

 

Gouvernement eurosceptiques

Maintenant que Renzi a perdu le référendum et qu’il va démissionner, cela donnera lieu à une élection. En effet, elle risque probablement d’être gagnée par l’acteur Beppe Grillo. Son parti est anti-Mondialiste, anti-Immigration, et anti Union européenne et euro. Dimanche dernier, Norbert Hofer a perdu l’élection présidentielle autrichienne d’un faible écart. Hofer est à l’extrême -droite et est aussi anti-Immigration et anti -Musulmans. Plusieurs pays européens, comme la Hongrie, la Croatie, la Pologne et la Slovénie, ont déjà des gouvernements eurosceptiques.

En 2017, il y aura des élections en France, où le parti pour la liberté, anti UE, est aussi en bonne posture. Il y a une forte opposition à Angela Merkel, à cause des problèmes majeurs d’immigration qui découlent de sa politique.

 

 



L’insolvabilité du système financier italien

L’Italie qui « franchit le Rubicon » est une autre confirmation que la tendance s’est inversée et que les peuples d’Europe se tournent maintenant contre l’establishment et l’élite. En plus de ce désenchantement en Europe avec les politiciens qui sont déconnectés de la réalité. Il y a de gros problèmes dans le système financier. Une des plus grandes banques européennes, Deutsche Bank, ressemble de plus en plus à Lehman Brothers.

Le prix de son action et l’ampleur de ses positions sur les produits dérivés indiquent que cette banque se dirige vers la faillite. Le montant des créances douteuses des banques italiennes s’élève au moins à 360 milliards euro. Ce qui représente environ 20% du système bancaire italien. Monte dei Paschi tente désespérément de lever 5 milliards euro, et Unicredit, la plus grande banque d’Italie, a besoin de 13 milliards euro. L’Europe est en mauvaise posture, politiquement, et financièrement.

Lorsque ces difficultés commenceront à s’étendre en Europe, il ne faudrait pas que le reste du monde voit cela comme un problème isolé. L’économie mondiale et le système financier sont totalement interconnectés. Et donc un problème dans un pays comme l’Italie aura des répercutions mondiales.

 

 


1 500 000 milliards $ de produits dérivés imploseront

Il n’y a que deux façons de résoudre le problème d’un système financier qui détient 1 500 000 milliards de produits dérivés et dont plusieurs banques sont insolvables. Les produits dérivés en circulation. 1 500 000 $ est un montant astronomique comparé à tout l’or jamais produit ou l’or prétendument détenu par les banques centrales. En effet, ces produits dérivés ne sont que des contrats illusoires, sans valeur réelle sous-jacente.

La valeur qu’on leur attribue suppose que des chaînes sans fin de contreparties règleront toutes leurs parts des réclamations. Il suffirait qu’une poignée de ces contreparties règleront fassent défaut pour que tout l’édifice s’effondre. Cela se produira par la disparition dans un trou noir des valeurs brutes de 70 fois le PIB mondial. Lorsque cela arrivera, aucune institution financière ne survivra. Je dirais que la probabilité d’un tel événement est supérieur à 75%.

Le déclencheur pourrait être le système financier européen. En effet, ce qui est arrivé en Italie le WE dernier, pourrait être perçu comme le coup de feu à Sarajevo; un événement qui déclenche un changement dans l’histoire.

 


Un système financier faussé et corrompu

Pour conclure dans une tentative futile de stopper l’effondrement inévitable, les banques centrales imprimeront des quantités illimitées de monnaie. Cela mènera à une courte période d’hyperinflation avant que le système financier et monétaire n’implose.

D’une part vu que nous parlons d’un système faussé et corrompu, qui manipule tous les marchés sans exception, son effondrement devrait être vu comme une aubaine. Il s’agit de la seule façon de remplacer un système voué à l’échec. En somme, Il est impossible que la croissance mondiale reparte sainement avant que le système financier actuel n’ait complètement disparu. Cela doit arriver, et toute tentative de sauvetage du système ne fera qu’accentuer l’ampleur de cet effondrement.

 

En un mot, la chute du système financier causera évidemment de la misère et engendrera des turbulences majeures pour la plupart des habitants de cette planète, mais il est garanti que cela arrivera. C’est nécessaire pour que le monde puisse repartir à nouveau avec des marchés réels et une croissance réelle. En dernier lieu les changements à venir en Europe d’ici un an, à peu près, seront les principaux catalyseurs qui déclencheront la chute inévitable du système financier, et de l’économie mondiale.

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